Poeme Amour
une chance
Parmi toutes les fêtes, Si une est vraiment bête, C’est bien évidemment La fête des Mamans.
Chaque année ils lui souhaitent, Car garçons et fillettes, Chipies ou garnements Célèbrent l’événement.
Dans du papier ils mettent, Colliers de coquillettes, Dessins et mots charmants Qu’ils offrent en balbutiant
Une petite chansonnette, Quelques vers d’un poète, Puis très rapidement, Embrassent leur Maman.
Acquittés de leurs dettes, Récompenses désuètes, Ils repartent nonchalants, Fiers de leurs compliments.
Les Mamans restent muettes, Seuls leurs grands yeux reflètent, L’amour que leurs enfants Témoignent une fois par an.
C’est plus tard qu’ils regrettent, Quand le remord les guettent, La chance tout simplement D’avoir une Maman.
|
|