Quand j'attends ta voie qui résonne dans le couloir
je frisonne à l'idée de toucher tes cheveux poisseux
qui s'envole comme une plume sans état d'ame
tu es si obstiné et fragile en méme temps
que tu m'enpéches de te délivrer
de cette bulle sans airs
qui ne cesse de tourner encore et toujours
tu te protéges de mes paroles maquaviélique
ton monde se ferme pour ceux que tu aimes
tu te sacrifies dans chacun de tes mots
sans méme t'en rendre compte
tu as peur que ta bulle éclate aux grands jours
et quelle perde toutes ces inspirations
mais quand on est obsédé comme toi
on l'est aussi pour l'étre qu on chéri
tu es hanté par une douleur qui te parait l'éternité
mais pourtant je suis la à présent
je te regarde comme si c'était la fin de larmes et de cries
dans tes pensées je le ressent
est ce ma propre torture de savoir ?
je veux que ton visage prenne les formes de la vie
je voudrais étre un ange pour té protéger
j'aimerai te faire planer pour apaiser tes blessures
je ne sais quoi faire
car j'ai un coeur qui a mal et qui aimerait se sentir juste guérit et libre enfin
de ton obscurité indéfinisable
le ciel te parait loin comme la mort
mais de ne pas choisir c'est ton sort
et d'avancer c est ton destin
alors ouvre ta main sanglante et prend la mienne pour ancré les traces qui te déchire
je me sent aussi faible que toi
mais a deux je pourrais monter des tonnes de cadavres
je ferais le plus beaux des sourires dédénieux
en signe de ton regard aveuglant et loin dans les profondeurs
tu t étrangle a jamais