Tu es mon plus laid cauchemar
Celui qui rend mon corps hagard
Celui qui fait hésiter mon regard
Histoire morbide le long d’une gare
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Tout mon passé me semble malsain
Dans mes rêves je te fixe, toi l’incongru
Cruellement près des rails je te tends la main
Puis froidement je t’égorge, je te tue
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Je me lave ensuite l’âme avec ton sang
J’entends le train siffler au passage du vent
Je regarde alors la pleine lune en hurlant
Mon corps tremble, c’est trop satisfaisant!
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Tu croyais pouvoir me posséder encore
Pourtant cette fois-ci c’est moi qui t’aie eu
Là près du train de minuit je me caresse nue
Je me donne au Diable, le vois-tu?
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De l’air froid envahit alors mes veines
Ce n’est désormais plus la peine
Le Diable a fait de moi sa maîtresse
Tout comme toi, il me voulait déesse de ses bassesses