et la nuit tombe, j’ ferme les volets
j’attend personne, j’fait du ménage
oui ça m’incombe, passer l’balai
c’est monotone, faut du courage
mais j’ai DIDO, qui m’encourage
son "drapeau blanc", en toile de fond
j’pousse les rideaux, car c’est dommage
ils restent ballants, ils sont trop longs
qu’est-c’que j’vais bien, manger ce soir
juste une omelette, ou un pané
ou alors rien, c’est trop rasoir
d’vant internet, je vais planer
ou donc est-tu, toi qui retient
tous ce qui m’reste, à dépenser
j’suis abbatu, et sans soutiens
toi la céleste, de mes pensées
cette fois c’est le titre life for rent
qui m’entraine dans des mouvements
et ça s’inscrit comme une empreinte
ton nom je chante, passionnement
il va falloir qu’j’aille me laver
je vais éteindre, le dvd
car oui ce soir, je sens mauvais
qui va s’en plaindre, vous entendez !
est-ce que ça va, toi ma Sylvie
à qui j’écris, du bout des doigts
à qui je dis, en écrivant
je t’aime tant, à mes ami(e)s
alors bien sur, tu me lis pas
pourtant mes mots, continueront
tel une blessures, une trace de pas
sortant de l’eau, tel un ail’ron
et mes ami(e)s sur internet
de leurs écrits rende moins bête
ces longues soirées, seul à penser
que je n’aurais, pas d’autre essais