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la treizième Format imprimable
Une vieille fenêtre embuée Des rideaux pisseux démodés Le vent de la Toussaint Balayant les feuilles mortes
Un secrétaire usagé Une Remington réformée Des feuilles vierges dé blanchies Un cendrier bien garni
Un Steinway aux touches jaunies Un métronome arrêté Une bande magnétique effacée Un magnétophone débranché
Un paysage givré Une nature endormie Des sapins enguirlandés Des enfants épanouies
La poudre de riz au visage De cette geisha enrubannée Toute coure vêtu de blanc La rende irrésistible
Ces grands yeux lumineux De poupée de porcelaine A caractère érotique Regorge d’envie et d’espoir
Du plus petit brun d’herbe Au plus vieux séquoia Tous dans les bras de Gaïa S’unissent pour vivre à nouveau
Je roule à tombeau ouvert Sur la route de la passion Sans me soucier du chemin Sans regarder derrière moi
Tu es ma passagère Dans ce voyage Sans marche arrière ni retour Sur les routes de campagne
Le soleil jetant son ombre Sur une vie éphémère En tout onze mois Pour tout treize balafres
Une tombe de marbre noir L’or des lettres déclarant La vie est une chance Elle permet de pardonner
Un secrétaire hors d’usage Une Remington dépoussiérée Du papier dépucelé Sur lequel en noir est inscrit
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