L’âme sésame
Grève à jamais léchée par la vague d’un rêve,
Songe à l’amour pécher d’un perlé de mensonge.
Crève en fluide glacé, son sourire s’achève,
S’allonge le passé au séché de l’éponge.
Méandres délaissés ; le vœu d’eaux de s’épandre.
Meurt la rive blessée au lit d’autre demeure
Engendre un désir las le long de plages tendres
Clameurs de disgrâces que la raison écoeure.
Lange de soie de nuits sur les ailes d’un ange
Coule les cieux de pluie d’une vie qui s’écoule,
Change la voie lactée pour des fesses étranges,
Soûle décontracté, éperdu dans sa foule.
Alors, sur un silence éprouve un goût d’encore,
D’allouer son essence à ses fièvres clouées.
Dès lors pour un accord, il revient à son corps,
Loué par une aurore en son cœur renflouée.
Volubilis