Sur cette mer turquoise je voguais,
À mon cours de danse je me rendais,
Dans mes songes je me perdais,
Voler comme un harfang je m’imaginais,
Ö oui, je serai vedette,
Nulle n’est mon intention de vous contez fleurette,
Du nom de Fabuleux on m’étiquette,
Je ne serai jamais jeté aux oubliettes.
J’entends l’ancre se jeter
Dans cette mer si agitée,
Un pont de brouillard j’ai traversé,
Quelques phares m’ont aveuglé,
Mais dans mon songe, je me suis replongé.
Je sortis donc de l’encre et du papier,
Et de ma plus belle plume j’ai griffonné
L’histoire d’un griot ignoré,
Qui tenta de percer comme cavalier.
Je sortis enfin de ma rêverie,
Rejoindre mes chers amis et ce professeur aigri,
Qui n’en a que pour ces «Lady »
Habillées d’une courte jupe et d’un haut de bikini
Voyant que je faisais mon zani,
Il me tapota l’épaule et me dit :
« Vous ne suivez guère l’adage !
Que de badinage mon sage !
Que de poudrerie dans vos virages !
Es-ce ainsi qu’est fait votre plumage ?
De ce corps doit sortir ce langage ! »
« Ne faites point une syncope !
Je serai le plus grand dans toute l’Europe !
Entouré de stars et de kaléidoscopes
Vous serez de ceux qui écopent ! »