Je regarde par la vitre, tout le monde s’affaire,
Et cette pluie qui continue, ce vent qui rugit,
Sous un abri, des enfants, c’est encore la nuit,
Un poids-lourd me talonne, je ne peux rien y faire,
Insouciant de mon retard, je suis retenu,
Son visage ne veut partir, je rêve éveillé,
Fantôme si merveilleux qui hante toutes mes journées,
Où est-elle et que fait-elle, car je suis perdu,
Un sourire m’a transpercé et je suis désarmé,
D’où vient mon malaise, où est-elle et que fait-elle,
Et ce jour qui commence, ce travail habituel,
Le temps sera long, pareil à ces jours passés,
Le journal, demain matin je serai sauvé,
Et ce sera Mélissa et la même journée.